Il y a maintenant sept ans que le gouvernement du Québec a lancé son programme visant à encourager les candidats à l'immigration à investir avant même d'obtenir leur visa.
Depuis 2001, les candidats à l'immigration, des Asiatiques dans trois cas sur quatre, déposent une somme de 400 000 $ à Investissement Québec, qui est placée pour cinq ans. Québec conserve les intérêts et les distribue ensuite sous forme de subventions.
Ainsi, les rendements de 3,8 milliards de dollars du programme immigrant investisseur ont permis au gouvernement de distribuer 324 millions de dollars en subventions à quelque 1800 PME. Un succès, puisque 60 % de toutes les sommes investies au Canada le sont au Québec.
Contrairement à d'autres provinces, au Québec, l'investisseur peut placer son argent dès sa demande d'immigration. Il pourra obtenir son visa canadien de deux à trois ans plus tard. À son arrivée au pays, il ne lui restera que deux ans à attendre pour récupérer sa mise, ce qui peut être attirant, malgré l'absence de profit sur son investissement.
Toutefois, le taux de rétention de ces immigrants au Québec n'est pas très élevé. À peine le tiers des investisseurs s'installent au Québec, une fois le visa obtenu. La plupart préfèrent Toronto ou Vancouver.
De ceux qui restent au Québec, à peine la moitié sont restés au cours des trois dernières années, selon Robert Baril, directeur de l'immigration économique au ministère québécois de l'Immigration et des Communautés culturelles.
Pour Marc Audet, vice-président chez Fiducie Desjardins responsable du programme d'immigrants investisseurs, le bon côté de cette initiative gouvernementale l'emporte. « La rétention, est-ce vraiment un problème, versus l'essor et la contribution économique que le programme apporte par lui-même? », demande-t-il.
Depuis 2001, les candidats à l'immigration, des Asiatiques dans trois cas sur quatre, déposent une somme de 400 000 $ à Investissement Québec, qui est placée pour cinq ans. Québec conserve les intérêts et les distribue ensuite sous forme de subventions.
Ainsi, les rendements de 3,8 milliards de dollars du programme immigrant investisseur ont permis au gouvernement de distribuer 324 millions de dollars en subventions à quelque 1800 PME. Un succès, puisque 60 % de toutes les sommes investies au Canada le sont au Québec.
Contrairement à d'autres provinces, au Québec, l'investisseur peut placer son argent dès sa demande d'immigration. Il pourra obtenir son visa canadien de deux à trois ans plus tard. À son arrivée au pays, il ne lui restera que deux ans à attendre pour récupérer sa mise, ce qui peut être attirant, malgré l'absence de profit sur son investissement.
Toutefois, le taux de rétention de ces immigrants au Québec n'est pas très élevé. À peine le tiers des investisseurs s'installent au Québec, une fois le visa obtenu. La plupart préfèrent Toronto ou Vancouver.
De ceux qui restent au Québec, à peine la moitié sont restés au cours des trois dernières années, selon Robert Baril, directeur de l'immigration économique au ministère québécois de l'Immigration et des Communautés culturelles.
Pour Marc Audet, vice-président chez Fiducie Desjardins responsable du programme d'immigrants investisseurs, le bon côté de cette initiative gouvernementale l'emporte. « La rétention, est-ce vraiment un problème, versus l'essor et la contribution économique que le programme apporte par lui-même? », demande-t-il.
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